Benoit Courault : une référence dans l'Anjou
Avant de devenir une référence parmi les producteurs de la région Anjou, Benoit Courault travaillait dans la restauration en tant que sommelier. Après quelques années passées à servir du vin, le désir de passer du côté de la production devient de plus en plus fort si bien que Benoit s’inscrit dans une formation oeno-viti à Beaune qui lui donnera l’occasion de faire des stages dans quelques domaines de la Côte de Nuits. Les pratiques qu’il constate ne l’enthousiasment guère. C’est pourquoi, son diplôme en poche, il migre vers le sud pour parfaire son apprentissage chez Eric Pfifferling au domaine de l’Anglore, auprès de qui il restera quelques années jusqu’en 2005.
2005, c’est précisément l’année où Benoit parvient à acquérir une jolie propriété de six hectares sur le secteur de Faye d’Anjou. Le voici à la tête de très vieilles vignes de Chenin, de Grolleau et de Cabernet Franc implantées sur des sols de schistes. Il entreprend alors un énorme travail de réhabilitation du vignoble : complantation pour remplacer les manquants et arrachage des vignes devenues improductives qu’il replante en sélection massale.
Benoit Courault ne ménage pas ses efforts pour faire fructifier ce beau patrimoine végétal : il met en œuvre une culture biologique, recourt aux couverts végétaux pour structurer et fertiliser les sols et privilégie l’usage du cheval (il en possède deux !) à celui du tracteur.
En cave, les vinifications sont réalisées sans intrants et les élevages conduits dans des contenants suffisamment neutres pour ne pas marquer les vins. Les rouges sont réalisés dans un style infusé et fruité ; les blancs présentent un profil pur, droit et minéral.